Le texte
préparatoire d’un accord pour la conférence des Nations unies sur le
climat – COP21, a été rendu public. Pour la Coordination eau bien
commun France et pour l’initiative Eau, planète et peuples (France
Libertés) qui regroupent des associations directement concernées par
l’eau, la déception domine, car l’eau est la grande absente de ce
document. Or, non seulement les effets les plus sensibles du changement
climatique pour les populations se manifestent par l’eau (inondations,
sécheresses…) mais les perturbations du cycle de l’eau ont des
conséquences directes sur le climat. Par exemple, l’imperméabilisation
des sols provoquée par l’urbanisation ou par l’agriculture industrielle
favorise l’élévation de la température au niveau régional et la
sécheresse. Considérant l’eau comme un bien commun, les associations
membres sont activement engagées pour la préservation de la ressource.
Elles ont la conviction que l’attention portée ou non au cycle de l’eau
conduira à réduire ou à amplifier le changement climatique. C’est ce qui
les amène à s’adresser à l’ensemble des acteurs institutionnels
impliqués dans la COP21 et aux mouvements sociaux et
environnementalistes qui se mobilisent à cette occasion.
Les membres
de la Coordination eau bien commun France et d’Eau, planète et peuples
lancent un appel pour promouvoir une autre gestion de l’eau, plus
respectueuse du cycle naturel de l’eau, plus économe de la ressource :
en ville, dans l’agriculture, la production d’énergie. Pour la
Coordination et l’initiative Eau, planète et peuples, Il faut faire
davantage d’efforts pour assurer une meilleure cohérence entre le
secteur de l’eau et les autres domaines de l’action publique.